Communiqué du 8 juin 2020

Encore un tir de missile M51 imminent au large de Penmarc’h !

A peine la côte du Sud Finistère rendue au public, déconfinée, un tir de Missile 51 est prévu le 9 juin 2020 entre 9h 30 et 17h 30 au large de Penmarc’h avec des reports possibles du 10 au 17 juillet.

Faut-t-il rappeler que ce nouveau missile mesure 12 m de haut et pèse 50 tonnes, pouvant embarquer une force de frappe de 600 fois Hiroshima sur 9000 km ?

Faut-il rappeler qu’un précédent missile M51 tiré le 5 mai 2013 avait explosé lors de son lancement, interdisant la pêche et autres activés littorales pendant plusieurs mois !

C’est une obscénité, en ces temps de pandémie : sachant que chaque essai coûte plus de 120 millions d’Euros et que la Loi de programmation militaire augmente son budget de plusieurs milliards ces prochaines années alors que la Santé, la Culture et l’Education manquent cruellement de moyens.

Vaine et dangereuse, cette reprise des essais ne fait qu’exacerber les tensions et accroît la vulnérabilité de la France. Elle est en contradiction totale avec le TNP (Traité de Non-Prolifération) qui reconnaît que certains Etats peuvent détenir l’arme nucléaire mais à condition (article IV) que ceux-ci réalisent de « bonne foi » un processus de désarmement nucléaire.

Une fois encore, dans quel état d’esprit sommes-nous ? Quel genre de contorsion morale devons- nous accomplir pour accepter que la France développe et modernise cette arme de destruction massive.

Une fois encore !

La FANB (la Fédération Antinucléaire de Bretagne) en ce qui concerne le nucléaire militaire et civil exige :

  • L’arrêt immédiat de l’exploitation de l’énergie nucléaire
  • L’arrêt des programmes de recherche et de développement pour cette technologie.

Contacts presse :  Marie Nicolas 06 72 50 89 14 / Chantal Cuisnier 06 84 14 58 87 / Alain Rivat : 06 65 72 31 66 /

La Fédération Anti-nucléaire Bretagne a été constituée le 27 octobre 2012 à Pontivy. Elle a pour but de structurer et d’amplifier l’action régionale du mouvement antinucléaire breton, et d’agir pour l’arrêt immédiat du nucléaire.

Mobilisations à Bure !

NON À LA POUBELLE ATOMIQUE À BURE OU AILLEURS

Le projet d’enfouir des déchets nucléaires à Bure (Meuse) est inacceptable :

  • Il est incompatible avec la démocratie (achat des consciences, volonté d’invisibiliser et d’anéantir une lutte existant depuis 25 ans : présence policière continue, condamnations, interdictions du territoire…)
  • Scientifiquement, on ne peut prouver que cette méthode est la bonne solution (c’est l’ANDRA – l’Agence nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs – qui le reconnaît)
  • Il s’agirait du plus grand chantier industriel du siècle (pour une durée de 130 ans, sur près de 2700 ha, avec 280 km de galeries souterraines, 80 000 m3 de déchets de haute et moyenne activité à vie longue…)
  • Les rejets radioactifs seraient permanents, et à terme, la terre et les eaux contamineraient des territoires à l’échelle nationale et européenne pour des millions d’années, ce qui constituerait une dégradation grave et irréversible de l’ensemble de l’écosystème Terre et donc pour l’ensemble des humains (écocide).
  • La facture se chiffrerait à plusieurs milliards d’euros.

2019 est un enjeu majeur : c’est cette année que devrait être faite la demande d’autorisation de création de Cigéo (Centre Industriel de Stockage Géologique).

Pour toutes ces raisons, la lutte contre Bure mérite un soutien et une médiatisation encore plus important que celui qu’a reçu la ZAD à Notre-Dame-des-Landes.

Mobilisons-nous pour que Bure ne devienne pas la plus grande poubelle atomique du monde. Les déchets radioactifs doivent être placés dans des installations de surface déjà existantes.

Deux dates de mobilisations :

Les Bure’lesques, les 9, 10 et 11 août à Hévilliers (près de Bure dans la Meuse).

Des covoiturages sont organisées au départ de la Bretagne, Finistère, Cotes-d’Armor, Ille-et-Vilaine, Morbihan, Loire-Atlantique… Si vous avez des places disponibles ou si vous souhaitez être covoiturés – Covoiturages terminés – .

Plus d’infos : burefestival.org

Vent de Bure à Nancy les 28 et 29 septembre.

Un départ en car sera organisé au départ de Nantes (et peut-être du Morbihan si suffisamment d’inscrits) avec des covoiturages de toute la Bretagne au tarif indicatif de 45€. Si vous avez des places disponibles ou si vous souhaitez être covoiturés, cliquez sur le lien Vent de Bure 2019.

Inscriptions obligatoires :

Départ : Vendredi 27 septembre à 21H45 de Nantes – Arrêt de tram Le Cardo [Nantes-Orvault], arrêt intermédiaire à 22H45 à Angers (place La Rochefoucauld, le long du boulevard Arago), à 23H45 à Le Mans – parking de covoiturage Le Mans Nord – Saint Saturnin (sortie 7 sur l’A11),
Arrivée à Nancy à 10H00

Retour : Samedi 28 septembre à 19H15 départ de Nancy, arrêts intermédiaires à Le Mans vers 04H00, à Angers vers 05H00, arrivée à Nantes vers 06H00 le dimanche 29 septembre matin

Celles et ceux qui ont peu de moyens mais veulent venir, donnent ce qu’ils et elles peuvent. Des reçus fiscaux seront faits pour les montants au-delà de 45€ par personne. Par ailleurs, pour couvrir les tarifs réduits et le cas où le car ne serait pas tout à fait plein, nous sommes preneurs de dons, notamment de personnes ne pouvant pas venir (des reçus fiscaux seront faits dès le premier euro).

*Réserver sa place par mail ou téléphone ( ou 06 70 11 77 27), en indiquant son nom et un contact (tel et/ou courriel), le montant que l’on envisage d’envoyer, son mode de paiement (chèque ou virement) et son lieu de montée.

*Et confirmer la réservation en procédant au règlement :
– chèque à l’ordre de “Sortir du nucléaire Pays nantais” à envoyer à:
Damien Renault
2 rue du Bois du Boschet
44590 DERVAL
– Ou virement (en indiquant ses coordonnées) à :
IBAN : FR73 2004 1010 1112 6597 9Y03 220, BIC : PSSTFRPPNTE

Plus d’infos : Vent de Bure 2019

Pour tout contact : et 06 65 72 31 66

Qui signera le décret de mise en service du réacteur nucléaire EPR de Flamanville ?

COMMUNIQUE DE PRESSE du Collectif Anti-Nucléaire Ouest du 31 août 2018

C’est le prochain ministre de l’écologie qui devra endosser la responsabilité d’accorder une dérogation pour mettre en service un réacteur aux innombrables malfaçons dont la cuve défectueuse est susceptible de rompre et par conséquent d’entraîner une catastrophe. Qui aura l’inconscience d’apposer sa signature sur un tel décret ? Le Collectif anti-nucléaire Ouest avait écrit par deux fois * au président Emmanuel Macron et à son gouvernement en septembre 2017 et janvier 2018 pour souligner les risques encourus à ne pas abandonner ce chantier désastreux de l’EPR de Flamanville. Continuer la lecture de Qui signera le décret de mise en service du réacteur nucléaire EPR de Flamanville ?