Malgré les protestations, le tir de missile
a bien eu lieu ce matin au large de Penmarc’h !
Annoncé comme imminent dans notre communiqué du 8 juin, l’information avait aussitôt circulé dans les réseaux sociaux indignant des dizaines de milliers de citoyens car en ces temps de pandémie, on aurait pu attendre du gouvernement qu’il priorise l’augmentation du salaire et le recrutement du personnel soignant : le coût de ce missile représente d’après le mouvement de la Paix, le salaire annuel de 7500 infirmières.
Mais sourde aux protestations exprimées dès le début de semaine, Florence Parly, ministre de la guerre, a l’indécence de se féliciter, après le tir qui a eu lieu ce matin de « l’excellence de la haute technologie des industries françaises » de la mort.
Alors que la colère gronde dans les mouvements sociaux ces dernières années et semaines, le gouvernement continue en faisant promotion de la violence des armes nucléaires au moment où tout devrait être fait pour conduire des actions de paix en s’appuyant sur l’éducation, la culture, le respect de l’environnement, la santé.
En 2017, plus d’une centaine de pays ont déposé à l’ONU un traité bannissant les armes nucléaires, car ils refusaient de se laisser terroriser par le gang des 5 pays possédant initialement la bombe atomique (USA, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France).
Plus que jamais, les gens de bonne volonté doivent continuer à unir leurs forces pour un avenir libéré du nucléaire. La culture de paix doit triompher.
Contacts presse : Marie Nicolas 06 72 50 89 14 / Chantal Cuisnier 06 84 14 58 87 / Alain Rivat 06 65 72 31 66 /
La Fédération Anti-nucléaire Bretagne a été constituée le 27 octobre 2012 à Pontivy. Elle a pour but de structurer et d’amplifier l’action régionale du mouvement antinucléaire breton, et d’agir pour l’arrêt immédiat du nucléaire.