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Communiqué du 13 juin 2020

Nucléaire militaire : le feu à bord !
Arrêtons les frais, ouvrons une ère de paix

En cette période de pandémie, l’actualité nous replace devant la problématique de la défense nucléaire de la France : 4 Sous-marins Nucléaires Lanceurs d’Engins (SNLE), 6 Sous-marins Nucléaires d’Attaque (SNA) avec un budget annuel affecté à la défense nucléaire de plus de 4 milliards d’euros (6 milliards en 2025 !).

Le vendredi 12 juin 2020, un incendie à bord du sous-marin d’attaque à propulsion nucléaire (SNA) “le Perle” l’a mis hors d’état. En cours de maintenance, le combustible était déchargé ! Dans le cas contraire, cet incendie aurait pu se doubler d’un accident nucléaire et d’une contamination radioactive. Si le Ministère affirme que la chaudière nucléaire n’a pas été atteinte, il faut néanmoins remarquer que même en maintenance, celle-ci comporte des parties radioactives : « L’absence de combustible (à bord) ne signifie pas qu’il n’y a pas de radioactivité » – Bruno Chareyron (CRIIRAD).

Les SNA sont censés protéger les sous-marins lanceurs d’engins (SNLE)  qui  peuvent lancer des missiles M51 comme celui tiré ce même jour au large de Penmarc’h*. En fait le dispositif présenté dans la propagande française comme notre “assurance-vie”, “notre bouclier”, révèle son extrême fragilité aux aléas. La dissuasion nucléaire non seulement ne protège de rien, mais exacerbe les tensions géopolitiques, accroît la vulnérabilité de la France face à la menace terroriste avec la multiplication des sites nucléaires.

De plus elle atomise des milliards d’euros. Ce sous-marin étant détruit, c’est au minimum 1,5 milliard d’euros que l’Etat devra trouver pour accélérer son remplacement à moins que les citoyens ne s’en mêlent et exigent d’ouvrir une ère de paix en obligeant leurs gouvernants à ratifier le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN). Plusieurs milliards annuels de dépenses militaires pourraient être affectés à la Santé, la Culture et l’Education.

 * https://fan-bretagne.org/communique-du-12-juin-2020/

Contacts presse :  Marie Nicolas 06 72 50 89 14 / Alain Rivat : 06 65 72 31 66 / Chantal Cuisnier 06 84 14 58 87 /

La Fédération Anti-nucléaire Bretagne a été constituée le 27 octobre 2012 à Pontivy. Elle a pour but de structurer et d’amplifier l’action régionale du mouvement antinucléaire breton, et d’agir pour l’arrêt immédiat du nucléaire.

Le sous-marin nucléaire d’attaque Perle en rade de Toulon (mai 2000) – Photo Jean-Michel Roche CC BY-SA 3.0

Communiqué du 12 juin 2020

Malgré les protestations, le tir de missile
a bien eu lieu ce matin au large de Penmarc’h !

Annoncé comme imminent dans notre communiqué du 8 juin, l’information avait aussitôt circulé dans les réseaux sociaux indignant des dizaines de milliers de citoyens car en ces temps de pandémie, on aurait pu attendre du gouvernement qu’il priorise l’augmentation du salaire et le recrutement du personnel soignant : le coût de ce missile représente d’après le mouvement de la Paix, le salaire annuel de 7500 infirmières.

Mais sourde aux protestations exprimées dès le début de semaine, Florence Parly, ministre de la guerre, a l’indécence de se féliciter, après le tir qui a eu lieu ce matin de « l’excellence de la haute technologie des industries françaises » de la mort.

Alors que la colère gronde dans les mouvements sociaux ces dernières années et semaines, le gouvernement continue en faisant promotion de la  violence des armes nucléaires au moment où tout devrait être fait pour conduire des actions de paix en s’appuyant sur l’éducation, la culture, le respect de l’environnement, la santé.

En 2017, plus d’une centaine de pays ont déposé à l’ONU un traité bannissant les armes nucléaires, car ils refusaient de se laisser terroriser par le gang des 5 pays possédant initialement la bombe atomique (USA, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France).

Plus que jamais, les gens de bonne volonté doivent continuer à unir leurs forces pour un avenir libéré du nucléaire. La culture de paix doit triompher.

Radar de suivi – 12 juin 2016 – FAN Bretagne

Contacts presse :  Marie Nicolas 06 72 50 89 14 / Chantal Cuisnier 06 84 14 58 87 / Alain Rivat 06 65 72 31 66 /

La Fédération Anti-nucléaire Bretagne a été constituée le 27 octobre 2012 à Pontivy. Elle a pour but de structurer et d’amplifier l’action régionale du mouvement antinucléaire breton, et d’agir pour l’arrêt immédiat du nucléaire.

Les réactions dans la presse suite à l’annonce du tir de missile

La publication du communiqué de la FAN Bretagne a suscité de nombreuse réactions sur FaceBook (en 48h, plus de 200 partages et plus de 18000 vues)) et dans la presse. En voici une sélection :

France 3 Bretagne : Tir de missile prévu dans le ciel finistérien : “un gaspillage” pour les associations

Ouest-France : Des tirs d’essai de missiles lancés depuis des sous-marins nucléaires prévus au large du Finistère

Le Télégramme : Missile M 51 : les essais se préparent

Le Télégramme : Tirs de missile au large de Penmarc’h : une zone de pêche fortement limitée

20 Minutes : Finistère : Plusieurs tirs d’essai de missile prévus au large d’ici la mi-juillet

La Croix : Bretagne : mobilisation contre des essais de tirs de missiles nucléaires

Communiqué du 8 juin 2020

Encore un tir de missile M51 imminent au large de Penmarc’h !

A peine la côte du Sud Finistère rendue au public, déconfinée, un tir de Missile 51 est prévu le 9 juin 2020 entre 9h 30 et 17h 30 au large de Penmarc’h avec des reports possibles du 10 au 17 juillet.

Faut-t-il rappeler que ce nouveau missile mesure 12 m de haut et pèse 50 tonnes, pouvant embarquer une force de frappe de 600 fois Hiroshima sur 9000 km ?

Faut-il rappeler qu’un précédent missile M51 tiré le 5 mai 2013 avait explosé lors de son lancement, interdisant la pêche et autres activés littorales pendant plusieurs mois !

C’est une obscénité, en ces temps de pandémie : sachant que chaque essai coûte plus de 120 millions d’Euros et que la Loi de programmation militaire augmente son budget de plusieurs milliards ces prochaines années alors que la Santé, la Culture et l’Education manquent cruellement de moyens.

Vaine et dangereuse, cette reprise des essais ne fait qu’exacerber les tensions et accroît la vulnérabilité de la France. Elle est en contradiction totale avec le TNP (Traité de Non-Prolifération) qui reconnaît que certains Etats peuvent détenir l’arme nucléaire mais à condition (article IV) que ceux-ci réalisent de « bonne foi » un processus de désarmement nucléaire.

Une fois encore, dans quel état d’esprit sommes-nous ? Quel genre de contorsion morale devons- nous accomplir pour accepter que la France développe et modernise cette arme de destruction massive.

Une fois encore !

La FANB (la Fédération Antinucléaire de Bretagne) en ce qui concerne le nucléaire militaire et civil exige :

  • L’arrêt immédiat de l’exploitation de l’énergie nucléaire
  • L’arrêt des programmes de recherche et de développement pour cette technologie.

Contacts presse :  Marie Nicolas 06 72 50 89 14 / Chantal Cuisnier 06 84 14 58 87 / Alain Rivat : 06 65 72 31 66 /

La Fédération Anti-nucléaire Bretagne a été constituée le 27 octobre 2012 à Pontivy. Elle a pour but de structurer et d’amplifier l’action régionale du mouvement antinucléaire breton, et d’agir pour l’arrêt immédiat du nucléaire.